Mettre du piment dans sa vie, est-ce saveur ou couleur ?

Expèrience : extraction de la capsaïcine

 

Objectif : Montrer la présence de capsaïcine dans le piment

    Remarque : la capsaïcine pure étant interdite a la vente du fait de sa dangerosité en forte dose, nous avons ainsi utilisé le baume du tigre, qui est une crème généralement utilisé a des fins médicales car celle-ci est a base de capsaïcine.

    Dans un premier temps nous avons retiré la chair et les graines d’un piment vert et d’un poivron de la même couleur que nous avons broyé séparément dans un mortier avec de l’éther, à l’aide d’un pilon.  Puis nous avons verser le tout dans un petit récipient fermé que l’on a laisser reposer pendant deux semaines a fin que l’éther s’imprègne de la capsaïcine.

    Nous  avons réaliser une filtration a laide d’un papier filtre et d’un entonnoir pour ne garder du mélange que l’éther et le jus de piment ; dont le filtrat a été notamment introduit dans un bécher recouvert d’un para film car l’éther est très volatile.

    En parallèle nous avons dilué une spatule de baume du tigre dans de l’éther afin d’obtenir une solution liquide.

    Nous procédons ensuite a la chromatographie sur couche mince : ainsi nous déposons sur la ligne de dépôt tracée sur une plaque de silice une goutte de solution de piment/éther, de poivron/éther et de baume du tigre/éther. 

 

    Nous mettons ensuite la plaque à chromatographie dans une cuve ou se trouve l’éluant : le dichlorométhane.

    Après avoir retiré la plaque et l’avoir fait sécher à l’aide d’un sèche-cheveux, nous l’avons observé sous une lampe à UV car la capsaïcine est une espèce incolore.

 

 

Conclusion

    Malheureusement la capsaïcine n’étant pas assez soluble dans le dichlorométhane, celle-ci a laissé une trainée sur le chromatogramme. Ainsi nous n’avons pas pu obtenir une tâche de référence afin de la comparer avec les tâches obtenues sur le chromatogramme du piment et du poivron.